...que je connais bien parce que je l'organise. Bon, je le dis parce que bon la plupart des lecteurs le savent, alors fini les mystères!
C'est fini depuis lundi soir. Et c'est jamais facile de revenir à Paris après ces quelques jours agréables (y a du travail bien sûr mais quand même...).
Un jour sans doute ici ou sur un autre blog à venir je raconterais les dessous du festival, je dirais comment on fait ça, avec les choses drôles et les moins drôles bien sûr: la sélection des films, l'argent, les gens, le temps qui manque, les angoisses, les plaisirs...
Mais ce sera pour une autre fois, quand je ne serais plus de la party. En attendant juste quelques impressions...
La pression et l'angoisse avant de monter sur scène pour la cérémonie d'ouverture. Et puis tous ces discours (les élus): les drôles et les moins drôles, mais toujours longs, très longs sur cette scène où il fait 45°.
L'angoisse de VK à l'idée de devoir parler sur scène.
Attendre la foule qui va déferler après le film d'ouverture pour se jeter sur le cocktail. Des mains à serrer, des sourires à faire, tenter d'écouter chacun attentivement.
Et puis aller voir les jurés aussi qui ne savent quels films les attendent dès le lendemain.
Le visage de LL à la veille de son ciné-concert, qui cache mal son trac.
le visage toujours radieux de KD qui débarque avec une valise qui vient de perdre ses roulettes. KD qui va materner nos journalistes durant tous le festival comme elle sait si bien le faire.
MC qui court partout, qui ne veut rien déléguer, jamais, mais qui travaille si bien.
Et l'arrivée de ML qui peste contre le personnel de l'hôtel avec raison. Dégainer le portable, tenter de trouver une solution au plus vite.
Lire le premier papier sur la soirée d'ouverture dans le journal régional.
La foule totalement hypnotisée par le ciné-concert de LL.
la petite culotte d'une charmante journaliste qui dépasse du jean, son nombril découvert par un petit haut.
Les premiers verres aux Gavroches. on commence en douceur quand même.
CF qui a perdu le code d'entrée de son hôtel et qui m'appelle au secours à 3h du matin.
La fébrilité de PG avant la toute première projection de son film tout juste terminé.
Il faut la rassurer, la détendre.
LS qui semble très heureux d'être là et de parler avec le public après la projection de "son" film. Il donnera même des interviews tellement il se sent bien!
RG qui me parle avec malice et admiration de LS.
DL et sa petite bande (EB et EC) est dans la place et c'est toujours un plaisir de voir son sourire.
Rencontre avec des lycéens attentifs très curieux de savoir comment on fait un festival.
Et même s'il est tôt le matin et que la nuit à été courte c'est tellement bien.
JJG rate son avion, je reçois le texto en pleine rencontre avec les lycéens et leur explique pour donner un exemple des impondérables d'un festival.
Arriver à la table ronde et voir que dès le matin MM cherche toujours la petite bête pour se rendre désagréable.
Le point quotidien avec les piliers de l'équipe: moments chauds de la journée, vigilances à prévoir, gestion des invités, arrivées importantes, logistiques diverses...
CW qui trouve qu'on mange bien et beaucoup, et qui s'inquiète des kilos qu'il risque de prendre.
Revoir avec plaisir le visage de SG qui a un peu changée, mûrie. Nostalgie.
Revoir le regard indéchiffrable de AC.
BD qui ne peut jamais s'empêcher de faire une sorte de danse dès qu'il parle sur scène.
Prendre 3 cigarettes à KD durant tout le festival. J'ai été raisonnable.
Le sourire heureux de VA qui va passer un peu de musique et semble toujours content d'être là.
JJG qui tente avec malice de m'arracher le palmarès avant l'heure. Il dit aussi que c'est son festival préféré de l'année... plaisir non dissimulé de ma part (enfin je crois).
Discuter avec AFD à table, où l'on parle finalement de choses assez personnelles.
Sa belle obstination à défendre ce qu'il aime.
Son attention, sa gentillesse de tous les instants, relevée par beaucoup de monde.
Quelque chose passe dans nos regards échangés ici et là. Mais pas assez de temps pour échanger plus et je le regrette beaucoup.
McM toujours belle et drôle. Provocatrice à l'envie dans ses réflexions.
Terriblement sexy avec sa basse.
La belle présence de DDK toute en discrétion pourtant. Mystérieuse.
Un échange très imprévu avec IK durant lequel chacun révèle un point commun assez personnel. SS écoute attentivement.
Revoir AP quinze ans après. Le plaisir de montrer son film.
MH qui m'envoie un mail disant qu'il ne viendra pas. Mystère.
JT qui est comme chez elle et c'est tant mieux. Sa copine (pfff j'arrive pas à retenir son nom...) qui a la même voix que McM et qui dit plein de choses drôles et pleines d'esprit. J'adore.
Un gars qui prends la parole durant un débat et qui m'agresse sur le mot "impudeur". J'ai toujours pas compris pourquoi...
Le plaisir de voir enfin DI comme un vrai festivalier.
BB qui me rassure en me disant à 3h du matin qu'il sera frais et dispo pour le lendemain matin.
La douceur et l'enthousiasme de MAG.
L'absence toujours de SoS. Nostalgie encore.
Et puis SD qui ne viendra par surprise...
Un chouette déjeuner avec NP que j'aimerais bien connaître plus.
Le charme et l'efficacité de MG et LM.
Discussion avec JJV: on envisage une collection dvd en partenariat avec le festival.
AC qui ne réponds pas aux textos.
Discussions plutôt détendues avec les politiques.
Croiser JT et son amie LD au petit déjeuner. JT qui doit rendre un dossier dans les minutes qui suivent. NP qui vient nous faire rire. Moi, stressé par la journée à venir.
Un coup de fil de LB qui me souhaite un bon festival.
Un mail de LB (une autre) qui me donne du courage.
Un texto de LG qui me demande si le festival se passe bien alors que c'est fini.
DA qui ne viendra pas.
L'étrange et très décalé GC.
Donner une interview d'une heure et vingt minutes au très curieux et vivace CB. Belle rencontre.
Voir l'enthousiasme du journaliste SD, un vrai plaisir.
Boire du champagne, mais moins que l'année dernière. D'ailleurs MC préfère comme ça.
Reçevoir des compliments sur ma tenue par LD.
CW et SS me trouvent élégant mais je prends ça pour de l'ironie. Ils insistent et me trouvent paranoïaque... ils abusent non?
RM ne tarit pas d'éloges sur le festival. Il semble si heureux d'être là, ça fait plaisir.
Une fille qui me demande si je suis stagiaire au festival (C'est la veille du premier jour, elle est stagiaire). Moi: Heu non... je l'ai créé et je le dirige...
Elle rougit.
Et tant d'autres choses encore... à suivre...