lundi 31 août 2009

MOI (5): Fin d'été

Bon là je crois qu'on est en plein dans la période que personne n'aime vraiment... la fin d'été, appelée pudiquement la rentrée.
Ce moment de transition pas très clair entre ce qui ressemble encore à des journées d'été et aussi à une lumière qui baisse plus tôt dans la soirée et qui sent les prémices de l'automne en devenir.
La rentrée c'est pas mal, y a un côté début (un peu comme en janvier) avec les bonnes résolutions, les projets qui redémarrent, etc... Sauf que là on est plutôt à la fin de l'été et pas vraiment dans la rentrée... Bref, un moment tiède de transition très désagréable.

Sinon ce sont bien les derniers jours pour profiter d'une sieste estivale... Oui parce qu'après ce sera plus estival... Et la sieste estivale est la meilleure de l'année, au moment le plus chaud de la journée et sans culpabilité puisque le monde entier tourne au ralenti. Les prochaines siestes agréables seront pour les dimanches pourris du plein hiver, donc il faut en profiter d'ici là.
Et puis le meilleur moment dans la sieste c'est pas le moment où on dort, et encore moins celui où on se réveille sans plus rien comprendre à l'heure qu'il est, à où on est. Non le meilleur moment est celui où les pensées dérivent, se confondent avec les bruits ambiants, où les associations d'idées se font naturellement et restent encore à peu près conscientes. Bref c'est le moment idéal pour tenter de trouver une solution à un problème, trouver une idée. Si, si je vous assure en tous cas il m'est arrivé très fréquemment de démêler pas mal de choses dans cet état et d'y voir clair contrairement à ce qu'on pourrait croire. Au réveil les idées de cette première partie de la sieste reviennent et c'est souvent comme un miracle.

Sinon la bronchite c'est vraiment long et pénible et assez inconfortable. Un scandale quoi...
En attendant la bonne grippe que nous auront tous d'ici trois ou quatre mois...

En parlant de derniers jours. Je suis allé voir Les Derniers jours du monde des frères Larrieu, et ceci le jour de la sortie du film de Tarantino par pur esprit de contradiction (je vais aller voir Inglourious Basterds mais j'attends que la folie légèrement puérile de mes contemporains se soit un peu calmée...). Bon alors les Larrieu... Plus ça va plus ils me surprennent ce qui est assez rare pour être souligné, d'habitude on est de moins en moins surpris par un (des) cinéaste(s). Là, j'avoue, ils m'étonnent par leur liberté de ton depuis trois films.
Oui parce que faire croire au derniers jours de la planète en filmant tout ça de Biarritz, de Pampelune ou Toulouse il fallait oser. Depuis leur précédent film, Le Voyage aux Pyrénées, ils sont dans un cycle de l'invraisemblance absolue, avec les situations les plus improbables qu'un ours des pyrénées qui fume une cigarette tranquillement assis sur un rocher (voue avez vu le film? sinon je comprends votre expectative), ou la troisième guerre mondiale sur la place du Capitole à Toulouse... En fait ce qui les intéresse là c'est ce qui est possible, ce que l'on fait si plus rien n'a de conséquences. Bon, je m'attendais à plus de choses possibles en fait donc je me suis ennuyé pendant les trois quarts du film. Mais j'ai aimé cette fin dans un château du Lot, sur la musique de l'ami Bertrand Burgalat himself aux platines, en visite guidée par l'ami Serge Bozon... Là quelque chose prends. Et finalement je me dis que les Larrieu sont les seuls cinéastes libertaires (et accessoirement libertins) du cinéma français actuel. Les seuls vrais jouisseurs (les anti-Bonnelo pour aller vite).
Par ailleurs je me demande s'ils croient vraiment pouvoir faire quelque chose de crédible avec la fin du monde à Biarritz avant le tournage où s'ils se rendent compte pendant le tournage que ce ne sera jamais crédible (par faute de moyens et parce qu'il est impossible de lutter contre l'imagerie américaine de la fin du monde). Oui je me demande vraiment... Même s'il y a un indice: la prothèse plastique de la main de Matthieu Amalric qui semble nous dire "Tout ceci est aussi faux, toc, peu crédible que cette main ridicule dont nous affublons le personnage principal". Mais le doute demeure un peu tout de même...

Sinon, revenant de quelques jours à Amsterdam, je me suis souvenu d'une chose qui m'a frappé là-bas. J'y ai vu très peu de policiers, mais vraiment peu... ça changeait vraiment de Paris! Et un "détail" là-bas les policiers n'ont pas d'arme sur eux. Si si...
Au maximum ils ont une matraque, mais pas de flingue, pas de taser, pas de bombe lacrymo, pas de flashball. Alors que chez nous ils ont quasiment l'attirail complet en permanence. Et qu'on les voit partout, qu'il est impossible de faire cent mètres sans en croiser et subir leur air méfiant vis à vis de tout ce qui ne porte pas d'uniforme. A Amsterdam, ville pourtant envahie de "drogués" au cannabis, la police est sûre d'elle-même et de son autorité naturelle sans avoir à porter d'arme ostentatoire. Et à ce que je sache il n'y a pas plus de désordres sociaux qu'ici (ils ont même autant de "problèmes" avec leurs banlieues). Ce qui me confirme que notre pays est vraiment malade. Ici on se croirait clairement sous l'occupation: contrôles de police à tous les coins de rues, sur les routes, policiers mains sur le flash-ball prêts à dégainer au moindre mouvement suspect, militaires qui arpentent les gares et aéroports avec la mitraillette en bandoulière... Comme si chaque citoyen était une menace potentielle contre l'état, renforçant encore plus l'idée d'une méfiance, d'un fossé qui grandit entre l'état et le peuple. La police n'est plus au service des citoyens, elle devient peu à peu une police politique qui nous rapproche chaque jour un peu plus de la dictature.

Voilà, c'était intéressant hein... pffff

jeudi 27 août 2009

Le blog de Julie F.

Quelqu'un, si tu me lis, tu connais le blog de Julie F. ?
Ben tu loupes un truc, quelqu'un.

Je parle comme ça parce que Julie F. parle comme ça sur son blog et j'aime bien ça. J'ai découvert son blog par hasard avant l'été et j'ai tout de suite dévoré les dizaines de posts. J'étais alors en train de découvrir les blogs de filles. Blog de filles, ça veut dire quoi en fait? Déjà ils sont écrit par une fille, d'accord mais finalement je suis assez surpris par le fait que sur les blogs les filles se prennent moins au sérieux que les garçons. Oui c'est ça la surprise pour moi.
J'ai parcouru quelques blogs et j'ai souvent constaté un certain humour globalement absent des blogs de garçons, alors qu'il me semblent souvent que c'est l'inverse dans la vraie vie. Je veux dire, les garçons essaient de faire rire les filles, les filles qui ont bon coeur rient (plus ou moins pour nous faire plaisir), mais rares sont les filles qui se risquent dans l'humour qui ne serait pas glamour (?).
J'ai donc fait un petit tour dans la blogosphère féminine mais il faut reconnaître que pour beaucoup il y avait ce style "pintades", vous savez les filles qui lisent de la "chick-litt" et qui se prennent pour Bridget Jones...

Revenons à Julie F.
Le blog s'intitule Il était une fois sur le web... Faut reconnaître qu'avec un titre pareil ça commençait mal. On va dire qu'elle a été prise au dépourvu par le formulaire au moment de la création du blog et qu'elle n'a rien trouvée de mieux... Au-delà de la fadeur du titre dès que j'ai lu j'ai été frappé par le ton du blog. Certes elle raconte un peu sa vie quotidienne qui est aussi palpitante que celle de tout un chacun (on utilise trop rarement cette expression "tout un chacun" dirait Julie F.). Mais elle le fait avec un humour et une distance qui a son charme. Ce que je veux dire c'est qu'elle ne cherche pas à se mettre à son avantage, elle n'hésite pas à décrire les situations stupides et parfois humiliantes dans laquelle se trouve et cela en devient touchant. Touchant parce qu'il y a de l'humain, parce qu'on se reconnaît dans les petites humiliations du quotidien qu'elle décrit, parce qu'elle ne se cherche pas d'excuse, elle ne cherche pas à sauver la face. Ses petites aventures quotidiennes deviennent aussi de vraies petites épopées grâce au suspens insoutenable et minimaliste qu'elle distille dans certains posts.
Quelqu'un, tu sais quoi? Le mieux c'est que tu prenne le temps de déguster toi-même son blog, (re lien).

Un mystère toutefois, elle aime Eric Zemmour... là je n'ai toujours pas compris...

Sinon il y a aussi un autre blog de fille, Girls and Geeks, que j'aime bien aussi et qui est proche de celui de Julie F. Et une lecture attentive nous apprends qu'elles se sont rencontrées et qu'elles ont plein de points communs. Et c'est dans ce post, ici chez Julie F., ici chez Titiou (voir en fin de post) que culmine l'effet miroir.

Au fait si vous avez d'autres blogs de filles à me conseiller, n'hésitez pas. Merci.

mardi 18 août 2009

Blankets

Blankets de Craig Thompson.
Encore un "roman graphique" dévoré ces derniers jours...
Craig Thompson raconte son histoire d'amour avec Raina. Ils ont tous les deux 17 ans.

Craig est envoyé dans un camp de vacances catholique, car ses parents croient et lui aussi. Il y rencontre la belle Raina et tous deux vont vivre dans leur bulle lors de ce séjour. Plus tard, Raina invite Craig à venir passer quelques jours ses parents.

Tout se passe en hiver, dans le froid et la neige de la campagne profonde du Wisconsin et du Michigan. Thompson mêle ses souvenirs de jeux avec son petit frère, l'enseignement religieux et ce premier amour. Et tout se croise bien sûr, sa relation proche avec ce frère, son histoire avec Raina et la culpabilité du péché.
Ce qui occasionne des scènes très drôles où Thompson se montre en proie aux tourments de l'amour et aux doutes de la croyance. Mais aussi de très belles scènes de complicité entre les deux frères.
Raina et Craig sont romantiques comme on peut l'être à 17 ans. Chaque geste, chaque phrase est forcément un signe envoyé à l'autre. Tout se dit à mots couverts. Et Thompson nous fait revivre ces moments que nous avons tous connus.
Le trait de Thompson est vif, tantôt tourmenté, baroque lorsqu'il évoque les hésitations du jeune homme, tantôt doux, épuré lorsqu'il réunit Raina et Craig dans la campagne enneigée ou dans la chaleur d'une chambre d'adolescent.

Je vous le conseille donc vivement !
On y repense, avec émotion. on se replonge avec plaisir dans des émotions déjà un peu lointaines...



Facebook

Je suis sur Facebook de puis un peu plus d'un an et demi. A l'époque il n'y avait pas grand monde (si si), quelques centaines de milliers, en France je veux dire. Au début je ne comprenais pas très bien à quoi cela pouvait servir. Je trouvais l'interface un peu froide et pas toujours simple d'utilisation (pour l'utilisation ils se sont améliorés). Au bout de trois ou quatre mois j'ai commencé à voir débarquer pas mal de monde. Essentiellement des amis qui avaient une page MySpace, ou un blog.
A ce moment là Facebook était en anglais et il y avait ces groupes exaspérants qui demandaient à corps et à cris un Facebook en français. Soit par fierté linguistique, soit parce qu'ils ne pigeaient rien à l'anglais (je penche malheureusement pour la deuxième hypothèse). A ce moment là tout de même j'ai commencé à entrevoir l'intérêt de la chose: pouvoir trouver des connaissances facilement, surtout ceux dont je n'avais pas forcément le mail (gens croisés dans des fêtes et dont on avait oublié de prendre et de donner ses coordonnées par exemple).
Le grand tournant c'est tout de même la création du chat de Facebook. Enfin du "vivant"!
Depuis je considère Facebook un peu comme le lieu où l'on sait que l'on peut croiser des gens qui on a envie de parler. Un peu comme dans un café dans une petite ville, bref, comme on ne le fait même plus aujourd'hui.
Je connais les habitudes horaires de certains et je sais que si je veux leur dire quelques mots j'ai de grandes chances de les y croiser, avec le choix de leur parler ou non.
Dans la nuit Facebook se vide petit à petit, comme un café et redevient un lieu vaguement désert ou les "actualités" se font de plus en plus rares. J'aime bien cette idée de café virtuel. Aussi l'on peut y "publier" des liens, des articles, des vidéos un peu à la cantonade et s'y intéresse qui veut sans qu'on s'en formalise.
Bien sûr il y a les désagréments: les "actualités" répétitives de certains, les "statuts" débiles d'autres, les demandes d'ajout "à une liste d'amis" intempestives, ou les gens qu'on aurait aimé qu'ils nous oublient... Mais tout de même on peut choisir, refuser, ne plus avoir les "actualités" de certains... Bref on fait son choix, on choisit par qui et comment on se fait éventuellement ennuyer.
Au fil des mois j'ai vu le cercle s'agrandir jusqu'à l'arrivée de gens qui n'avaient pas eu de MySpace et qui n'étaient pas très accrocs à internet. Facebook avait fini d'être un petit gadget parisianniste et branché... Pour le meilleur et pour le pire.
Quand à la fameuse question de la vie privée là encore qu'on arrête de nous seriner qu'on nous surveille puisqu'on ne donne que les informations que l'on souhaite. Et on peut même enlever le "tag" qui nous dénonce sur une photo désavantageuse.
Certes il y a une sorte de surveillance généralisée entre les membres de Facebook... On surveille même sans le vouloir les petites habitudes des uns et des autres, les réactions à certaines publications, les changements de statuts amoureux (mais là aussi on peut rester dans le vague si on veut)... Facebook est une sorte de plateforme où l'on autorise les autres, les "amis" à nous surveiller, dans un accord tacite en échange du droit de surveiller les autres. Un peu comme dans une bonne dictature où la dénonciation des habitants est la meilleure police? Certains le disent, mais je ne le crois pas.
En tous cas Facebook est bien plus attrayant que le vieillot MySpace où chacun se cachait derrière un pseudo souvent ridicule, où personne ne reculait devant le mauvais goût de personnaliser sa page avec une immonde tapisserie. Et puis le chat de MySpace ne marchait presque jamais. Et puis avec ces pseudos impossible de savoir qui était qui...
Sur Facebook il y a encore quelques ringards pour dire "merci pour l'ajout" (horripilant), ou encore "poker", ou jouer à "Guerre des gangs" ou envoyer des "points cool"... Heureusement que les attaques de vampires (des débuts de Facebook) n'existent visiblement plus!

Je me demande régulièrement que serait notre quotidien, à moi et à beaucoup de connaissances sans Facebook et cette façon de garder un contact invisible, d'échanger à n'importe quel moment. Je suis devenu accroc? Sans doute un peu, oui. Et si Facebook devenait payant? Bhou... ça c'est la grande terreur pour les accrocs de Facebook! Je préfère ne même pas trop y penser...

dimanche 16 août 2009

Jiro Taniguchi

Je (re)découvre ces derniers temps les joies de la lecture de bandes dessinées. Disons certaines bandes dessinées.
Pour moi la bande dessinée s'est longtemps résumée à Tintin (tout lu et relu avec beaucoup de plaisir quand j'étais petit), Lucky Luke (ouais bof), Les Shtroumpfs (quand j'étais petit c'était très à la mode!), mais aussi tous les Picsous magazine, Pif Gadget (Rahan etc...)... Puis sont venus les Comics avec une lecture assidue de Strange.
Depuis peu je lis à nouveau des bandes dessinées. Alors pas les BD genre les séries avec des chevaliers du moyen âge, ou des chevaliers de l'espace. Non ça je déteste: le dessin est souvent laid, les histoires un peu idiotes. Non je parle de la BD disons plus adulte (non pas Manara, même si j'adore Gulliveriana) mais plutôt ce qui est classé, pour faire chic, dans le "roman graphique".
Bon c'est depuis la découverte de Persépolis (longtemps avant le film...), soit quinze après avoir découvert Maus d'Art Spiegelman. Bref de la bande dessinée avec des auteurs, des styles, des histoires quoi.
Je reviendrais dans un autre post sur d'autres découvertes mais j'aimerais dire quelques mots sur Jiro Taniguchi.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Taniguchi est un mangaka (un auteur de mangas quoi), il est japonais comme il se doit et son oeuvre (si si) est constituée de deux parties: une assez commerciale dans le manga classique et une autre beaucoup plus personnelle. c'est cette dernière qui m'intéresse après avoir lu Un Zoo en hiver (sorti récemment) et le plus ancien Quartier Lointain.
Taniguchi raconte à la première personne ses souvenirs d'enfance, d'adolescence...
Dans Un Zoo en hiver il raconte comment il quitte sa ville natale pour Tokyo et commence son apprentissage de mangaka en travaillant comme assistant chez un célèbre mangaka. Le coeur de l'histoire c'est sa rencontre avec une jeune fille de son âge à la santé fragile qui va l'encourager à écrire son premier manga.
L'histoire est simple, limpide comme le trait de Taniguchi est précis, épuré. taniguchi travaille à partir d'un matériel autobiographique et du quotidien, de facture relativement réaliste en dessinant le Japon de son époque. Pourtant ses histoires sont transposables avec nos propres souvenirs et émotions, et donc le Japon s'efface comme par magie pour nous replonger dans des moments connus de notre propre vie. Taniguchi reste réservé dans les sentiments, comme ses personnages, et pourtant nous sommes submergé par l'émotion.
Quartier Lointain est son Rosebud, son oeuvre phare. Taniguchi raconte l'histoire d'un homme, la quarantaine, qui va se recueillir sur la tombe de sa mère et s'évanoui (ou s'endort on ne saurais trop dire) et qui se réveille dans la peau de l'enfant de 14 ans qu'il a été, dans le Japon de son enfance. Le héros se retrouve donc à nouveau au collège (il s'agit d'un tout autre Retour au collège que celui de Ryad Sattouf!), dans sa famille, avec ses amis... mais avec les souvenirs qui se superposent, et le savoir et la psychologie d'un homme de quarante ans (il y a du Benjamin Button là-dedans? oui un peu...). Je vous laisse découvrir la suite car je ne voudrais pas gâcher votre plaisir de la découverte.
Lire Jiro Taniguchi se fait avec calme, délectation, émotion. J'ai tout simplement hâte de découvrir la suite de son oeuvre autobiographique publiée chez Casterman dans la géniale collection Ecriture: L'Homme qui marche, Le Journal de mon père, Terre de rêve, Un ciel radieux.
Notez que Quartier lointain à reçu l'Alph Art du meilleur scénario au Festival d'Angoulème en 2003. De plus, une adaptation au cinéma est en route par Sam Garbarski (Le Tango des Rashevski, Irina Palm.... je crains le pire en fait...), transposé en France (mon dieu!!!...).
Alors lisez Quartier lointain avant qu'il ne soit salopé par le cinéma!

vendredi 14 août 2009

MOI (4) : Oui c'est moi...

Oui c'est bien moi sur la photo là au-dessus... Il y a une trentaine d'années disons...