lundi 12 octobre 2009

Ouverture

Il n'est pas de hasard,
il est des rendez-vous,
pas de coïncidence.
Aller vers son destin,
l'amour au creux des mains,
la démarche paisible.
Porter au fond de soi,
l'intuition qui flamboie,
l'aventure belle et pure.
Celle qui nous révèle,
superbes et enfantins,
au plus profond de l'âme.
Porté par l'allégresse,
et la douceur de vivre,
de l'été qui commence.
La rumeur de Paris,
comme une symphonie,
comme la mer qui balance.
J'arrive au rendez-vous,
dans l'épaisse fumée,
le monde me bouscule.
Réfugié dans un coin,
et observant de loin,
la foule qui ondule.
Mais le choc imminent,
sublime et aveuglant.
Sans prévenir arrive.
Je m'avance et je vois,
que tu viens comme moi,
d'une planète invisible.
Où la pudeur du cœur,
impose le respect
et la confiance sereine.
Et plus tu t'ouvres à moi,
et plus je m'aperçois,
que lentement je m'ouvre.
Et plus je m'ouvre à toi,
et plus je m'aperçois,
que lentement tu t'ouvres.

Il fut long le chemin,
et les pièges nombreux,
avant que l'on se trouve.
Il fut long le chemin,
les mirages nombreux,
avant que l'on se trouve.

Ce n'est pas un hasard,
c'est notre rendez-vous,
pas une coïncidence.

Ouverture
in Corps et armes

...et aussi sur le Live à Pleyel sorti ces jours-ci.

1 commentaire:

Olivier S a dit…

Pour moi la meilleure chanson du meilleur album du grand Etienne.