mercredi 10 septembre 2008

Inju


Ca commence comme une série B asiatique des années 50, et pour cause le film débute par une mise en abyme, un film dans le film. Ouf, j'ai eu tout de même un peu peur (pas parce que c'est censé faire peur, mais plutôt parce je ne m'attendais pas à ça).
Le problème c'est que ça continue comme une série B d'aujourd'hui.
Tout semble faux, le faux début bien sûr, mais même le personnage principal. On ne croit pas une seconde à cet Alexandre Fayard (malgré le nom d'éditeur... hahaha...) star du roman à suspens qui se rend au Japon où il est censé être accueillit comme un dieu. D'ailleurs Benoît Magimel ne semble pas vraiment y croire lui non plus. Il fait semblant d'être à l'aise dans le rôle, tout comme le film fait semblant d'être haletant.

Le personnage est censé être menacé par un autre auteur à succès (japonais celui-là) et tout ce que nous voyons de cette menace ce sont au choix des rêves d'Alexandre Fayard (une autre mise en abyme), soit une voix (au téléphone, en direct dans une émission de télé, via des lettres...) qui lui dit de rentrer fissa en France. D'ailleurs le personnage n'y croit pas vraiment et nous non plus! Et pourtant il s'y intéresse (le personnage, pas le comédien) et moi je fait semblant aussi ne sachant pas si mon accompagnatrice aime le film ou pas (sinon je serais parti).

Ha et puis il y a une Geiko (ou Geisha pour faire plus précis que Spielberg... hahaha...). elle est assez belle disons, mais ça s'arrête là. Elle surjoue sans arrêt la peur face à la menace qui pèse sur elle. Elle surjoue et pourtant cet Alexandre Fayard se laisse embarquer (elle est belle, je sais)!
A ce moment là, alors que l'on vient de s'ennuyer poliment pendant 45 mn environ, on se dit que ce sont les scène sado-maso qui vont tout emporter, plonger les personnages dans une véritable abyme. Et bien non. Autant la danse de la Geiko semble documentée et juste (pour ce que nous en savons) autant les scènes sado-maso à la japonaise se limitent au strict cliché (pour ce que nous en savons).

De pseudos rebondissements en pseudos retournements on arrive péniblement à la fin qui ne nous épargne hélas pas une dernière explication sur ce que nous venons de "voir". On en ressort en se disant que la rentrée de Benoît Magimel semble bien mal engagée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Coucou, c'est Julie!! Ca fait longtemps que je me demandais ce que tu devenais (surtout que ton vieux mail ne marchait plus!). J'ai trouvé ton blog grâce à copains d'avant! Tu peux voir le mien en passant, pour voir ce que je deviens... Pour info, nous ne sommes plus bordelais, mais ruthénois... Donc à bientôt peut-être. Bisous de Py et moi...